Título : |
Le rapport Gabriel : roman |
Tipo de documento : |
texto impreso |
Autores : |
Jean d' Ormesson (1925-....), Autor |
Editorial : |
Paris : Gallimard |
Fecha de publicación : |
1999 |
Número de páginas : |
430 p. |
Dimensiones : |
21 cm |
ISBN/ISSN/DL : |
978-2-07-075657-5 |
Idioma : |
Francés (fre) |
Clasificación: |
843 Fiction |
Resumen : |
Ce n'était pas le prémière fois que les hommes metaient Dieu hors de lui. Le visage fermé, le regard sombre, les mains derrière le dos, il fasait les cent pas dans son éternité. Il se disaitque sa vie serait meilleure sans les hommes. Il leur avait tout donné. Et d'abord l'existance. Il finissait par se demander "S'il avait bien fait de les tirer du néant.
La tentation lui venait de les abandonner à eux-mêmes. On verrait bien ce qu'ils deviendraient s'il se refusait tout à coup à soutenir l'univers, si la terre cessaait de tourner, si le Soleil ne les chauffait plus et ne les éclairait plus, si les lois de la physique s'effondraient brutalment, si le temps s'arrêtait. Il fit appeler l'ange Gabriel, qui lui avait déjà, à plusieurs reprises, servi de messager auprès des hommes. Gabriel une nouvelle fois, descendait sur la Terre. Il s'installa chez moi. Et, pour essayer de fléchir l'Éternel, je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom. |
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Le rapport Gabriel : roman [texto impreso] / Jean d' Ormesson (1925-....), Autor . - Paris : Gallimard, 1999 . - 430 p. ; 21 cm. ISBN : 978-2-07-075657-5 Idioma : Francés ( fre)
Clasificación: |
843 Fiction |
Resumen : |
Ce n'était pas le prémière fois que les hommes metaient Dieu hors de lui. Le visage fermé, le regard sombre, les mains derrière le dos, il fasait les cent pas dans son éternité. Il se disaitque sa vie serait meilleure sans les hommes. Il leur avait tout donné. Et d'abord l'existance. Il finissait par se demander "S'il avait bien fait de les tirer du néant.
La tentation lui venait de les abandonner à eux-mêmes. On verrait bien ce qu'ils deviendraient s'il se refusait tout à coup à soutenir l'univers, si la terre cessaait de tourner, si le Soleil ne les chauffait plus et ne les éclairait plus, si les lois de la physique s'effondraient brutalment, si le temps s'arrêtait. Il fit appeler l'ange Gabriel, qui lui avait déjà, à plusieurs reprises, servi de messager auprès des hommes. Gabriel une nouvelle fois, descendait sur la Terre. Il s'installa chez moi. Et, pour essayer de fléchir l'Éternel, je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom. |
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