TÃtulo : |
Suzanne et le Pacifique |
Tipo de documento: |
texto impreso |
Autores: |
Jean Giraudoux (1882-1944), Autor ; Lise Gauvin, Editor cientÃfico |
Editorial: |
Paris : Librairie Générale Française |
Fecha de publicación: |
1997 |
Colección: |
Le Livre de poche |
Subcolección: |
Biblio num. 3277 |
Número de páginas: |
220 p. |
Il.: |
couv. ill. en coul. |
Dimensiones: |
18 cm |
ISBN/ISSN/DL: |
978-2-253-93277-2 |
Nota general: |
Bibliogr., 3 p. |
Idioma : |
Francés (fre) |
Clasificación: |
843 Fiction |
Resumen: |
Loin de toute méditation angoissée sur la solitude humaine, Suzanne et le Pacifique est un pied de nez à Pascal, emporté comme viatique, et à Flaubert, qui aurait tempêté contre cette île faite femme où « les pommiers donnent des oranges », et aurait trouvé là une nouvelle occasion de rager contre le « besoin de poétisation » des femmes, dont la maladie commune est de « demander des oranges aux pommiers... » Traité sur le bonheur de ne point demeurer en repos dans sa chambre, Suzanne et le Pacifique fait le pari de l' « eudémonisme païen » - dont Sartre parlait à propos de Giraudoux -, bouleverse les classifications de la faune et de la flore, dresse l'inventaire d'un monde qui n'existe que parce qu'il est nommé. Giraudoux nous mène en bateau et l'île a ceci de commun avec le radeau, leitmotiv de l'oeuvre giralducienne, qu'il permet à l'« anarchiste distingué » - que Philippe Soupault voyait en Giraudoux d'isoler la révolte et de laisser l'ordre du monde intact : « On ne devrait s'aimer que sur un navire, un radeau, on le laisse aller, une fois tout fini, et tout le reste du monde est sauf. » |
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Suzanne et le Pacifique [texto impreso] / Jean Giraudoux (1882-1944), Autor ; Lise Gauvin, Editor cientÃfico . - Paris : Librairie Générale Française, 1997 . - 220 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - ( Le Livre de poche. Biblio; 3277) . ISBN : 978-2-253-93277-2 Bibliogr., 3 p. Idioma : Francés ( fre)
Clasificación: |
843 Fiction |
Resumen: |
Loin de toute méditation angoissée sur la solitude humaine, Suzanne et le Pacifique est un pied de nez à Pascal, emporté comme viatique, et à Flaubert, qui aurait tempêté contre cette île faite femme où « les pommiers donnent des oranges », et aurait trouvé là une nouvelle occasion de rager contre le « besoin de poétisation » des femmes, dont la maladie commune est de « demander des oranges aux pommiers... » Traité sur le bonheur de ne point demeurer en repos dans sa chambre, Suzanne et le Pacifique fait le pari de l' « eudémonisme païen » - dont Sartre parlait à propos de Giraudoux -, bouleverse les classifications de la faune et de la flore, dresse l'inventaire d'un monde qui n'existe que parce qu'il est nommé. Giraudoux nous mène en bateau et l'île a ceci de commun avec le radeau, leitmotiv de l'oeuvre giralducienne, qu'il permet à l'« anarchiste distingué » - que Philippe Soupault voyait en Giraudoux d'isoler la révolte et de laisser l'ordre du monde intact : « On ne devrait s'aimer que sur un navire, un radeau, on le laisse aller, une fois tout fini, et tout le reste du monde est sauf. » |
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