TÃtulo : |
Les caïmanes sont des gens comme les autres |
Tipo de documento: |
texto impreso |
Autores: |
Pierre Pelot (1945-....), Autor |
Editorial: |
Paris : Denoël |
Fecha de publicación: |
1971 |
Número de páginas: |
217 p. |
Dimensiones: |
18 cm |
ISBN/ISSN/DL: |
978-2-207-24377-0 |
Idioma : |
Francés (fre) |
Clasificación: |
843 Fiction |
Resumen: |
Il était coiffé d'une casquette de toile verte, vêtu d'une salopette entre le noir et le bleuâtre, à la bavette retenue par une seule bretelle et aux côtés déboutonnés, qu'il portait sur une sorte de maillot lie-de-vin, à longues manches retroussées au-dessus des coudes. Ses pieds, larges et noueux, étaient nus, marbrés de vieille sueur et de poussière, avec des ongles bombés, de l'exacte couleur des sabots des vaches. Il ne correspondait guère à l'image habituelle d'un propriétaire d'hôtel.
Hôtel lui aussi inattendu, de style New Orleans, déglingué avant que d'avoir été achevé, et qui se dresse au fin rond d'une vallée vosgienne tapie sous la canicule. Rêve avorté d'un vieil homme, Caron, parti au temps de sa jeunesse à la conquête de la Louisiane, dont il ne reste que cette bâtisse sans clients et une immense serre tropicale où Caron élève des caïmans. Il vit là avec sa fille, Joani, une jeune femme superbe à l'esprit un peu dérangé qui attend son mari disparu depuis quinze ans, et son petit-fils, Martin, obsédé des femmes. C'est dans cette ambiance délétère que fait irruption Maxime Tarot-Fortin, membre du conseil régional, qui, sous les lances à purin, vient de forcer un barrage de paysans sur l'autoroute. |
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Les caïmanes sont des gens comme les autres [texto impreso] / Pierre Pelot (1945-....), Autor . - Paris : Denoël, 1971 . - 217 p. ; 18 cm. ISBN : 978-2-207-24377-0 Idioma : Francés ( fre)
Clasificación: |
843 Fiction |
Resumen: |
Il était coiffé d'une casquette de toile verte, vêtu d'une salopette entre le noir et le bleuâtre, à la bavette retenue par une seule bretelle et aux côtés déboutonnés, qu'il portait sur une sorte de maillot lie-de-vin, à longues manches retroussées au-dessus des coudes. Ses pieds, larges et noueux, étaient nus, marbrés de vieille sueur et de poussière, avec des ongles bombés, de l'exacte couleur des sabots des vaches. Il ne correspondait guère à l'image habituelle d'un propriétaire d'hôtel.
Hôtel lui aussi inattendu, de style New Orleans, déglingué avant que d'avoir été achevé, et qui se dresse au fin rond d'une vallée vosgienne tapie sous la canicule. Rêve avorté d'un vieil homme, Caron, parti au temps de sa jeunesse à la conquête de la Louisiane, dont il ne reste que cette bâtisse sans clients et une immense serre tropicale où Caron élève des caïmans. Il vit là avec sa fille, Joani, une jeune femme superbe à l'esprit un peu dérangé qui attend son mari disparu depuis quinze ans, et son petit-fils, Martin, obsédé des femmes. C'est dans cette ambiance délétère que fait irruption Maxime Tarot-Fortin, membre du conseil régional, qui, sous les lances à purin, vient de forcer un barrage de paysans sur l'autoroute. |
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